N° 29 - Septembre 2009
Le 17 septembre 1979, remorqué par l'Eléphant, remorqueur de la Marine nationale, le Belem achevait, en entrant dans le port de Brest, son voyage de retour vers la France, et récupérait ainsi son premier pavillon. Six mois plus tôt, Jérôme Pichard avait, au nom des Caisses d'Epargne, finalisé la négociation du rachat du navire aux chantiers de Venise. C'est ensuite en mars 1980 que fut créée la Fondation Belem, appelée à maintenir et faire vivre dans le patrimoine de la France ce dernier témoin de la flotte des grands voiliers français du 19ème siècle.
Nous commémorons donc en 2009 et 2010 le commencement, il y a 30 ans, d'une aventure patrimoniale hors norme, qui s'est  poursuivie depuis lors sans interruption grâce au mécénat fidèle des Caisses d'Epargne et à l'engouement d'un public de plus en plus nombreux.
L'escale du navire à Brest les 26 et 27 septembre prochains sera l'occasion de se remémorer cette journée de 1979 où le Belem a réapparu aux yeux de tous, arborant fièrement son pavillon tricolore d'origine.
 
 
Agenda de la rentrée
10 sept. : Monia Kherroub a repris ses fonctions à la Fondation et redevient l'interlocutrice des stagiaires.
Dim. 27 sept. : visites publiques à Brest.
Dim. 4 oct. : 1er embarquement des élèves de l'Ecole des Mousses à Lorient.
Du 9 au 11 oct. à Nantes, puis du 16 au 18 oct. à Saint Nazaire, le Belem accompagne la 1ère édition de la Solidaire du Chocolat.
Novembre : parution du tome 3 de la bande dessinée Belem.
Et toujours : Philip Plisson expose le Belem à la Galerie Pêcheur d'Images à Crac'h.

 
Du marketing à la marine
Le Belem lui a donné le courage de larguer les amarres : Isabelle Rosenzweig, passionnée de mer et de poésie, a choisi voilà 5 ans d'échanger son blackberry contre la barre d'un cargo. « Embarquées » reprend la correspondance imaginée de la jeune femme avec son mentor, Bernard Giraudeau, l'ensemble superbement illustré par les dessins de Sophie Ladame. + d'infos
Un été 2009
A l'issue d'un mois de juin particulièrement riche en événements dans de nombreux ports de la façade atlantique, le Belem a repris la mer dès les premiers jours de juillet, pour un programme d'été qui a associé de façon beaucoup plus équilibrée belles navigations et événements à quai. Un été bien rempli !
Quand le Belem renoue les fils de l'histoire
On dit du Belem qu'il est le grand témoin d'une histoire maritime qu'il parcourt depuis maintenant 113 ans. Grâce à sa longévité, il en est aussi parfois l'acteur en renouant les fils du passé et du présent entre générations, familles, individus. C'est une de ces belles histoires dans l'histoire qui s'est passée il y a peu, à quelques encablures de Cowes...
The Belem logbook
In our last Logbook, we had left Belem at Rochefort at the end of June, with a trip to Portsmouth planned for the last days of August. More about that later but in the meantime, July and August have been very busy months for the ship, her crew and her trainees – 503 of them all in all. As for visitors during her stopovers in the various ports, a precise countdown put the figure at 6075!
By a strange coincidence, after the celebrations linking her to the rebuilding of the Hermione – the ship that carried General La Fayette to America in 1780 to join the American War of Independence, Belem left Rochefort with 46 pilgrims on board... but of course she was not renamed Mayflower and the pilgrims had no intention of crossing the Atlantic, since they were on their way to St James of Compostella. And, after letting them off in La Coruna, Belem actually brought them back to France. Next stopover was in Royan for the inauguration of a new maritime festival “1000 bateaux pour l'estuaire”, dedicated to the estuary of the Gironde. Then back south to Bayonne, with Belem bravely holding her own in the midst of one of those sudden frightening tempests that the Gulf of Gascony can come up with... On her return north to Lorient, the rain was pelting down on the Interceltic Festival. But there, as in Saint-Malo, Roscoff and Cherbourg, her following destinations, the number of visitors was extremely gratifying.
Then on to Portsmouth... and there Belem was at the heart of a warm and moving get together for a whole group of people: descendants of some of her crew members when she was owned by Sir Arthur Ernest Guinness, renamed Fantôme II and berthed at Cowes on the Isle of Wight. Brother and sister Ken Frogbrook and Gill Vaughan, grandchildren and children of the two successive Captains of Fantôme II, were amongst them, as was Barry Seward, grandson of the ship's then First Mate, Mark Ratcliff. Barry lives on Wight and he was one of the people who responded two years ago to an article in the local newspaper by archivist Cathy Marzin, commissioned by the Belem Foundation to find out all she could about the ship's “British period”. During the meeting in Portsmouth and the lunch on board Belem, the general consensus was that the ship should come to Wight in 2010. Contacts have therefore been made with the Royal Yacht Squadron at Cowes.
On Wight itself, the group of descendants actually met up for a Fantôme II party. They all got on so well that another meeting has been scheduled for the end of October. Barry Seward, who never knew his grandfather other than through his mother's memories, actually boarded Belem for her return trip to Caen. Working on board, in rough weather, was, he says, a bruising experience but he has never felt so close to the man he never met...
 
Do you have a father or grandfather who sailed on board Belem and/or Fantôme II between 1913 and 1951? The Foundation would very keen to hear from you: please contact us at [email protected].