Chacun d'eux est ou a été impliqué dans la grande aventure du Belem. Chacun d'eux a ses raisons d'être satisfait de voir récompensé un mécénat exemplaire et un engagement pérenne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jérôme Pichard, ancien Délégué Général des Caisses d'Epargne et premier Président de la Fondation Belem. Son action a été à l'origine du retour en France du Belem.

« Quand le Dr Gosse m'a parlé du Belem, la chance a voulu  que ça correspondait avec l'Année du Patrimoine en France. Je trouvais que c'était une opportunité extraordinaire pour les Caisses d'Epargne de prendre une place nationale dans la préservation du patrimoine, comme elles le faisaient déjà régulièrement au niveau local. Et puis à chaque étape, il y a eu des hommes exceptionnels pour accompagner l'aventure du navire. Je me souviens de l'arrivée du Belem à Brest au bout de son voyage depuis l'Italie : toutes les sirènes et les pompes du port ont sonné pour l'accueillir. Ce fut un moment très émouvant. »

 

 

 

 

 

Alain Le Ray, Président de la Fondation Belem de 1990 à 2000

« Un des mes objectifs majeurs pendant ma présidence a été de faire naviguer le Belem le plus possible. Nous avons donc décidé de proposer des stages de différente durée et ainsi de répondre à une demande plus large de la part des stagiaires très divers.
Je me souviens du retour du Belem de son premier grand voyage à New York en 1986. J'avais rejoint son commandant Jean Randier à bord : pour manger, nous allions à la cambuse et ensuite chacun lavait son plat. Ca a nettement changé depuis ! Mais l'apothéose pour moi ce fut de rejoindre le navire à Belem au Brésil pendant l'Odyssée Atlantique, que nous avions longuement préparé en amont. Aujourd'hui je continue à beaucoup m'intéresser au Belem. »

 

 

André Poltzien et Christian Bickert, respectivement Président et Vice-président international de l'Association des Grand Voiliers

« Il y a dans le monde une centaine de grand voiliers : le Belem est LE grand voilier français en mesure de naviguer, le seul où s'organisent de manière structurée des stages de navigation. Notre association existe depuis 16 ans et la belle aventure du Belem a été un des facteurs à l'origine de sa création. D'ailleurs Daniel Jéhanno, premier bosco du Belem, est un de ses co-fondateurs...Les Caisses d'Epargne ont vraiment un très grand mérite ; il faut souligner notamment la façon remarquable dont le Belem est entretenu.
Une des ambitions de notre association est d'amener un nombre toujours croissant de jeunes à découvrir les stages de navigation, qui sont un excellent apprentissage de la vie, de la rigueur et de l'esprit d'équipe. C'est un des sujets sur lesquels nous souhaitons travailler d'encore plus près avec la Fondation Belem. »

 

 

Vice-Amiral Jean-Noël Gard, Directeur du Musée National de la Marine.

« Il faut savoir que le président du conseil d'administration du Musée est membre de la Fondation Belem, car tout ce qui est le patrimoine maritime en France nous intéresse. Nous sommes par exemple les armateurs, entre autres, du Pen Duick 5 ! Nous réfléchissons en permanence à ce patrimoine, à son évolution, son devenir et nous sommes très sensibles à la vocation pédagogique du Belem sur cette question car il y a encore beaucoup de travail à faire pour encourager et alimenter la sensibilité du public français pour son patrimoine maritime. Ainsi la présence du Belem dans les ports est aussi l'occasion pour les Français de s'intéresser à leur patrimoine portuaire comme c'est le cas dans bien d'autres pays européens. »

 

 

Jean-Pierre Boin, Commandant du Belem

« La cérémonie officielle, et très conviviale, du Palais Royal a été pour la « grande famille du Belém », et pour l'heureux commandant que je suis, le signe fort de la marque d'une reconnaissance culturelle nationale pour toutes les actions entreprises par l'ensemble des personnes qui conjuguent et investissent leur énergie depuis maintenant 27 ans.
La réunion au Ministère de la Culture a été pour moi « jeune commandant », l'occasion de retrouver les premiers acteurs de cette grande épopée, que le temps ou les occupations professionnelles avaient tenu éloignés du Belém.
La récompense décernée, aujourd'hui, concrétise l'engagement passé.
Cependant elle est, à mes yeux, un magnifique encouragement à la persévérance d'une action de grande ampleur.
Je souhaite que cette marque indéfectible de la dimension culturelle du Belém, dans la transmission de la connaissance et des pratiques maritimes que tout l'Equipage du navire fait perdurer, soit partagée par tout ceux qui vouent une passion pour le Belém et pour le patrimoine maritime en général. »