Sur les chapeaux de roues
« Les derniers jours furent quand même plutôt tendus, reconnaît le Commandant Guéna, d'autant que ce n'est pas l'équipage qui contrôle la finalisation des travaux â celle-ci dépend de l'ingénieur technique d'armement, qui chapeaute les opérations de signalisation et de recette des travaux, la mise en essai des différentes machines ». « Il y avait encore, précise-t-il, des électriciens s'affairant sur le groupe électrogène le soir de l'arrivée des stagiaires ! » La lisse de pavois ne fut posée qu'à 20h30 ce même soir....Et encore, ce n'était rien à côté du â bref mais réel â émoi créé par la découverte, le 16 mars, le jour même où le Belem était mis à l'eau, d'une voie d'eau dans la cale : ce n'était qu'une vanne mal fermée et tout est rapidement rentré dans l'ordre mais il a fallu quand même retarder un peu la sortie de la cale sèche.
« Les derniers jours furent quand même plutôt tendus, reconnaît le Commandant Guéna, d'autant que ce n'est pas l'équipage qui contrôle la finalisation des travaux â celle-ci dépend de l'ingénieur technique d'armement, qui chapeaute les opérations de signalisation et de recette des travaux, la mise en essai des différentes machines ». « Il y avait encore, précise-t-il, des électriciens s'affairant sur le groupe électrogène le soir de l'arrivée des stagiaires ! » La lisse de pavois ne fut posée qu'à 20h30 ce même soir....Et encore, ce n'était rien à côté du â bref mais réel â émoi créé par la découverte, le 16 mars, le jour même où le Belem était mis à l'eau, d'une voie d'eau dans la cale : ce n'était qu'une vanne mal fermée et tout est rapidement rentré dans l'ordre mais il a fallu quand même retarder un peu la sortie de la cale sèche.
Des travaux complexes mais indispensables
Il y a eu, dans l'ensemble, trois phases principales de travaux : la remise en état par l'équipage du gréement et notamment de pas moins de 120 amarrages plats (Lire l'article du courrier n°18 de décembre 2007) ; ensuite, le sablage de la coque, un épisode particulièrement bruyant et poussiéreux pour permettre un état des lieux complet de la « peau » du Belem ; enfin, le démontage et le remplacement de plaques d'acier de la coque, à la hauteur du poste d'équipage, au niveau du salon du Commandant et sous la salle des machines. Dans ce dernier cas, il a fallu, comme si de rien n'était, retirer les deux moteurs de propulsion et le béton qui servait de lest... Sans parler des travaux de vernissage, de peinture, de piquetage contre la rouille, de déménagement et réinstallation du matériel. En somme une masse de travail complexe menée avec toute la précision et la minutie voulues pour être à la hauteur des exigences, justifiées, du Bureau Véritas afin que le Belem obtienne le certificat de navigation sans lequel il ne pourrait prendre la mer et qu'il puisse mener à bien les missions un peu particulières qui vont lui être assignée en cette année 2008.
Il y a eu, dans l'ensemble, trois phases principales de travaux : la remise en état par l'équipage du gréement et notamment de pas moins de 120 amarrages plats (Lire l'article du courrier n°18 de décembre 2007) ; ensuite, le sablage de la coque, un épisode particulièrement bruyant et poussiéreux pour permettre un état des lieux complet de la « peau » du Belem ; enfin, le démontage et le remplacement de plaques d'acier de la coque, à la hauteur du poste d'équipage, au niveau du salon du Commandant et sous la salle des machines. Dans ce dernier cas, il a fallu, comme si de rien n'était, retirer les deux moteurs de propulsion et le béton qui servait de lest... Sans parler des travaux de vernissage, de peinture, de piquetage contre la rouille, de déménagement et réinstallation du matériel. En somme une masse de travail complexe menée avec toute la précision et la minutie voulues pour être à la hauteur des exigences, justifiées, du Bureau Véritas afin que le Belem obtienne le certificat de navigation sans lequel il ne pourrait prendre la mer et qu'il puisse mener à bien les missions un peu particulières qui vont lui être assignée en cette année 2008.