De Toulon à St Raphaël en passant par Sète, Marseille, Ajaccio et Nice, la navigation du Belem en Méditerranée pendant ce mois de septembre a fourni aux stagiaires une belle succession d'occasions de manœuvres à la voile sur une mer connue pour ses sautes d'humeur en matière de vent. Des expériences d'autant plus appréciées qu'elles étaient accompagnées le plus souvent de ciel bleu et de soleil, histoire de donner encore plus d'éclat aux derniers jours de l'été.
Un stagiaire pas comme les autres
Les stagiaires n'étaient pas les seuls à être contents : pour le Commandant Jean-Alain Morzadec, ce fut aussi une satisfaction de pouvoir donner au Belem l'occasion de prouver ses capacités d'adaptation et de réaction aux caprices des vents de Méditerranée en navigant le plus possible sous voile, comme ce fut le cas entre Toulon et Sète â deux jours de navigation sans mouillage. Arrivée à Sète le jeudi 4 septembre, pour une escale de trois jours pendant laquelle, lors d'une sortie en mer, le Commandant Morzadec a autorisé un stagiaire à diriger un virement de bord vent devant brillamment réussi. Normal, puisque le «stagiaire» n'était autre que le commandant Michel Pery, venu en ami et qui s'est ainsi consolé un peu de n'avoir pu être à la barre du Belem pendant la grande aventure du Québec !
Les stagiaires n'étaient pas les seuls à être contents : pour le Commandant Jean-Alain Morzadec, ce fut aussi une satisfaction de pouvoir donner au Belem l'occasion de prouver ses capacités d'adaptation et de réaction aux caprices des vents de Méditerranée en navigant le plus possible sous voile, comme ce fut le cas entre Toulon et Sète â deux jours de navigation sans mouillage. Arrivée à Sète le jeudi 4 septembre, pour une escale de trois jours pendant laquelle, lors d'une sortie en mer, le Commandant Morzadec a autorisé un stagiaire à diriger un virement de bord vent devant brillamment réussi. Normal, puisque le «stagiaire» n'était autre que le commandant Michel Pery, venu en ami et qui s'est ainsi consolé un peu de n'avoir pu être à la barre du Belem pendant la grande aventure du Québec !
V'là l'bon vent...
Et pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Lundi 8, dès le lendemain du départ de Sète, l'approche de Cassis en fin de journée a été de nouveau l'occasion d'un beau virement de bord vent devant avec, « cassis sur le gâteau », arrivée au mouillage sous voile. On n'a pas dû perdre une miette du spectacle du côté des calanques... Sortie sous voile également le mardi du port de Marseille, direction Ajaccio. Un jour et demi d'une belle traversée à la voile (de jour) et sous le soleil, couronnée par... l'entrée sous voile au port d'Ajaccio le vendredi 12. Là, changement de programme, le soleil a momentanément disparu sous un gros orage, ce qui n'a pas empêché les visiteurs de défiler en rangs serrés à bord du Belem. Le lundi 15, une houle résiduelle à la sortie du port a entraîné quelques pâleurs du côté des stagiaires mais les sourires sont vite revenus quand il s'est agi de franchir les Bouches de Bonifacio par des vents de 6 à 8 Beaufort à une vitesse de 8 à 9 nœuds !
Et pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Lundi 8, dès le lendemain du départ de Sète, l'approche de Cassis en fin de journée a été de nouveau l'occasion d'un beau virement de bord vent devant avec, « cassis sur le gâteau », arrivée au mouillage sous voile. On n'a pas dû perdre une miette du spectacle du côté des calanques... Sortie sous voile également le mardi du port de Marseille, direction Ajaccio. Un jour et demi d'une belle traversée à la voile (de jour) et sous le soleil, couronnée par... l'entrée sous voile au port d'Ajaccio le vendredi 12. Là, changement de programme, le soleil a momentanément disparu sous un gros orage, ce qui n'a pas empêché les visiteurs de défiler en rangs serrés à bord du Belem. Le lundi 15, une houle résiduelle à la sortie du port a entraîné quelques pâleurs du côté des stagiaires mais les sourires sont vite revenus quand il s'est agi de franchir les Bouches de Bonifacio par des vents de 6 à 8 Beaufort à une vitesse de 8 à 9 nœuds !
La possibilité d'une île...ou deux !
Autres moments forts, le passage le long de l'Ile de Montechristo (ave Dumas !) et le mouillage à l'Ile d'Elbe le 16 au soir, avec la possibilité pour les stagiaires de descendre au port de Punta di Campo et déguster un verre de vin italien à la mémoire de Napoléon. Pas trop longtemps quand même puisque l'appareillage s'est fait vers 23h30. Le lendemain s'est passé sous voile à longer les côtes italiennes mais ensuite, les vents ayant décidé de souffler obstinément en direction de l'Italie, il a fallu gagner Nice au moteur pour arriver dans les temps.
Autres moments forts, le passage le long de l'Ile de Montechristo (ave Dumas !) et le mouillage à l'Ile d'Elbe le 16 au soir, avec la possibilité pour les stagiaires de descendre au port de Punta di Campo et déguster un verre de vin italien à la mémoire de Napoléon. Pas trop longtemps quand même puisque l'appareillage s'est fait vers 23h30. Le lendemain s'est passé sous voile à longer les côtes italiennes mais ensuite, les vents ayant décidé de souffler obstinément en direction de l'Italie, il a fallu gagner Nice au moteur pour arriver dans les temps.
A guichet fermé !
Ce mois de septembre est marqué par de nombreuses journées de visites publiques qui ont rencontré un très grand succès tant à Toulon, qu'à Sète, Ajaccio, ou Nice. Sur cette dernière escale, organisée du 18 au 23 par le Conseil Général des Alpes Maritimes dans le cadre de la renaissance des Régates de Nice, on a compté quelques 3000 visiteurs : une affluence qui a impressionné les organisateurs locaux et rassuré quant à l'intérêt que peut porter au patrimoine maritime un public que l'on soupçonne, à tort, de ne flasher que sur les yachts dernier cri ! Le mardi 23, le Belem prenait le départ pour Saint Raphaël où l'attendait une nouvelle équipe de stagiaires à qui il allait faire traverser le Golfe du Lion. Espérons donc que cette vague continue de porter le Belem jusqu'à Port-Vendres, où il fait escale ce week-end et sera ouvert aux visites publiques dimanche 28. La municipalité a prévu un accueil aux couleurs de la Catalogne et de la mer, puisqu'il accostera aux sons des sardanes, en pleine fête des écaillers ; un feu d'artifice sera également tiré en son honneur samedi soir. Puis le Belem reprendra la mer, cap à l'est, et terminera sa saison de navigation autour de Toulon, port dans lequel auront lieu des dernières journées de visites publiques de l'année, les 18 et 19 octobre, avant le départ vers le désormais traditionnel arrêt technique hivernal.
Ce mois de septembre est marqué par de nombreuses journées de visites publiques qui ont rencontré un très grand succès tant à Toulon, qu'à Sète, Ajaccio, ou Nice. Sur cette dernière escale, organisée du 18 au 23 par le Conseil Général des Alpes Maritimes dans le cadre de la renaissance des Régates de Nice, on a compté quelques 3000 visiteurs : une affluence qui a impressionné les organisateurs locaux et rassuré quant à l'intérêt que peut porter au patrimoine maritime un public que l'on soupçonne, à tort, de ne flasher que sur les yachts dernier cri ! Le mardi 23, le Belem prenait le départ pour Saint Raphaël où l'attendait une nouvelle équipe de stagiaires à qui il allait faire traverser le Golfe du Lion. Espérons donc que cette vague continue de porter le Belem jusqu'à Port-Vendres, où il fait escale ce week-end et sera ouvert aux visites publiques dimanche 28. La municipalité a prévu un accueil aux couleurs de la Catalogne et de la mer, puisqu'il accostera aux sons des sardanes, en pleine fête des écaillers ; un feu d'artifice sera également tiré en son honneur samedi soir. Puis le Belem reprendra la mer, cap à l'est, et terminera sa saison de navigation autour de Toulon, port dans lequel auront lieu des dernières journées de visites publiques de l'année, les 18 et 19 octobre, avant le départ vers le désormais traditionnel arrêt technique hivernal.