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Redonner au Belem son éclat britannique

vendredi, 09 janvier 2015 00:00

Les boiseries du Belem font partie de son décor historique. Pour la plupart datant du début du 20ème siècle et malmenées par le temps, certaines nécessitent d’être restaurées afin de retrouver les standards de beauté qui font la réputation du Belem. C’est le cas pour les boiseries du grand roof et de l’escalier à double révolution.

Deux périodes d’aménagements intérieurs

Petit rappel, historique. Lorsqu’il acquit le Belem en 1914, le duc de Westminster fit faire des travaux pendant quatre ans afin de transformer le navire marchand en yacht digne d’un pair du royaume. Un yacht si élégant que l’écrivain Arnold Bennett n’hésita pas à le qualifier de « ravissant ! Un des plus beaux yachts sur mer ; d’un luxe fantastique mais d’un goût authentique ».

Ernest Guinness rachète le Belem en 1921, le baptise Fantôme II,  et entreprend de gros remaniements sur les roofs et les espaces de vie afin d’équiper le trois-mâts pour la navigation au long cours.

Une pièce unique et de collection

L’escalier à double révolution, l’un des joyaux du Belem que les visiteurs et navigants ont plaisir à admirer dans le grand roof,  fut fabriqué sur mesure, en acajou de Cuba, une essence de bois très recherchée aux 19ème et 20ème siècles. Cette essence noble et rare est devenue  le bois le plus cher du monde. L’escalier doit maintenant être décapé et verni dans les règles de l’art par un artisan professionnel qui saura lui rendre tout son éclat afin de retrouver son lustre d’antan.

Le grand roof

Il s’agit du grand salon situé en dessous du spardeck, pont principal du trois-mâts. Symbole du luxe et de l’élégance du Belem, le grand roof, conçu par la firme londonienne de Marples and Co, a connu les périodes fastes des nombreuses croisières organisées par ces deux illustres propriétaires, le duc de Westminster puis Arthur Ernest Guinness. Les hôtes vantèrent souvent l’élégance et le luxe fantastique du Belem.

Différentes essences de bois ont été utilisées au fil des années: teck, frêne, acajou de Cuba et chêne.

Lorsqu’il a été restauré en 1980, les travaux ont été faits avec des cloisons en placage teinté. Il faut maintenant les remplacer par des panneaux de bois plus noble, idéalement avec les essences d’origine et s’attaquer  à la finition intérieure des encadrements des 18 sabords.

Pour soutenir ce projet de restauration, faites un don et rejoignez le Club des Amis du Belem

 

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