Le navire quitte le port de Roscoff le lundi 29 juin par un temps absolument calme. Après l’amarrage, le Belem s’est retrouvé dans un banc de brume opaque qui n’était fort heureusement que côtier.
Le calme du vent contraint le voilier à faire route au moteur pour engainer le chenal du Four à 18h, permettant ainsi l’établissement de courants favorable. Dans la foulée, le voilier franchi le Raz de Sein, passage maritime du sud de l'Iroise situé entre l'Île de Sein et la Pointe du Raz, offrant une sublime lumière du soir sur le phare de la Vieille, bâtiment côtier éclairant et sécurisant fortement le passage dangereux du raz.
Vers 22h30, les premières risées permettent de mettre les voiles hautes. Le Belem s’élève, cap au Sud vers le large !
Virement lof pour lof le mardi en fin d’après-midi pour faire route vers l’île de Groix (du breton Enez Groe) où le capitaine décide d’un mouillage. Les navigants ont pu profiter de cette escale pour découvrir cette île riche en biodiversité.
Le jeudi 2 juillet, au matin, appareillage au moteur sous un grain de pluie digne des tropiques…le vent s’est établi à 25 nœuds de ouest-sud-ouest pour ensuite mollir tout au long de la journée faisant place à un soleil brûlant ; en soirée les navigants ont pu faire un tour sur le zodiac, afin d’admirer le navire sous le soleil couchant.
Le vendredi, le vent s’est établi d’est-nord-est avec15 nœuds, permettant de faire un virement vent devant ; à 11h00 l’équipage et les navigants se retrouvent dans un calme de vent et de mer.
Afin d’embouquer la Loire à l’heure prévue il a fallu faire souffler les moteurs John Deere dès 12h30, le pilote a embarqué 3h plus tard, et après une remontée de plus en plus caniculaire du fleuve, c’est à 20h30 que le navire s’est accosté en ville où la chaleur terrienne avait succédé à la fraîcheur marine.