Mardi 14 soir & mercredi 15 juillet 2015
Les 10 gazelles sont montées à bord hier soir mardi à 23h30, juste après le feu d’artifice lancé à proximité du Belem tout illuminé.
Le président de la fondation Belem, Nicolas Plantrou s’est adressé aux gazelles pour leur présenter l’histoire du Belem. Il a également valorisé la participation du Groupe La Poste à cette aventure. Le bateau aura 120 l’année prochaine. Monsieur Plantrou, a également fait un parallèle entre la navigation dans le désert et sur la mer. Les repères ne sont plus les mêmes : il y a un sentiment de « solitaire », c’est l’inconnu. Et, un professeur expert en navigation astronomique pour expliquer sa passion.
Les gazelles étaient attendues sur le pont par le Commandant et son second. L’aventure a commencé à ce moment-là…
Chaque jour, un affichage permettra d’informer l’ensemble des navigants sur le programme de la journée par « quart ». Anecdote pour Céline : la salle de bain est très confort pour un gréement d’époque ». Chaque quart aura une mission bien définie sur le bateau : navigation, entretien du bateau, nettoyage du pont et des cuivres… (qui sont déjà très lustrés) Nous serons aussi informés des îles que nous longerons.
Après une douche, la première nuit a été agitée pour l’ensemble des gazelles mais comme dit Sandra « peu importe les nuits agitées, nous sommes fières et heureuses d’être sur le Belem et de participer à la navigation à l’ancienne ».
Le Belem a quitté Nantes à 6h58 au lieu de 6h15 avec la corne brume retentissante. Tout le monde était sur le pont à 6h. Nous devions attendre que le courant de la Loire s’inverse pour que le bateau puisse partir.
Le petit déjeuner bien français (confiture bonne maman et pain beurre) a été pris en commun ce matin à 7h.
Au moment où j’écris, il est 9h52, et le Belem vient de passer sous le pont de St Nazaire.
Les navigants viennent de suivre leur premier cours de voile : Nous avons découvert le nom des 22 voiles, mais aussi le nom des mâts, des cordes, des manœuvres du bateau… avec un vocabulaire très riche. En effet, chaque voile porte un nom, chaque corde également… Mais comme dit Laëtitia, c’est en faisant que nous retiendrons au mieux tout ce vocabulaire !
A présent, nous sommes en direction de Belle ile…
Sylvie.