Jour 1
'' Nous nous remettons lentement de notre superbe soirée d'hier le long du Tage dans le quartier de Belem. Le temps d'ouvrir les yeux et de réaliser : ça y est, c'est aujourd'hui ! On embarque sur ce navire qui peuple nos nuits depuis plus de 6 mois... Après un solide petit-déjeuner fait de Pastéis de Nata, c'est quartier libre pour découvrir Lisbonne. Pour ma part je flâne en échangeant avec les lisboètes sur la course. Ils sont tous amusés par le nom du bateau qui fait écho à l'un de leur plus célèbres quartiers. Je me rends au point de rdv avec leurs bons voeux en tête.
Au déjeuner, nous nous retrouvons toutes pour partager notre dernier repas à terre avec l'organisation. La tension monte au moment de se mettre en route pour le Belem. Nous sommes fébriles, l'aventure pour laquelle nous nous sommes battues depuis janvier approche. On a hâte, on appréhende, on est prête et on a envie!
Le Belem est en vue, c'est l'ébullition dans le bus, l'équipe exulte : 48 stagiaires plein d'énergies et prêts à en démordre. Enfin 48 - 1 ! On a perdu Olivier un des jeunes navigants qui fait parti du voyage.
Rendez-vous immédiat dans le grand roof pour récupérer nos numéros d'identification notés sur nos mugs et les consignes de vie. L'attention est vive mais nos plaisanteries et notre bonne humeur reprennent vite le dessus ! Puis tout s'enchaîne vite, premier service à table, on mange à l'heure française, il faut s'activer, mettre la table et apporter les plats, on fait connaissance avec les membres de l'équipage et on prend nos marques .
Gaël le cuisinier et Bruno son second sont super sympa et on commence déjà à échanger des plaisanteries ! Selon Bruno, cette traversée va être intéressante ...
Après le dîner, nous nous mêlons à l'ambiance de fête qui habite le port. Au milieu des visiteurs, de la musique et des stands nous admirons les navires de nos concurrents et réussissons même à visiter le fameux navire mexicain le Cuauhtémoc. Un magnifique feu d'artifice clôt la journée et couchées sur le pont principal avec une dizaine de gazelles nous rêvons de notre traversée…''.
Ludmilla Pain
© Eric Huynh