Ils confient ce dernier au chantier naval de la ville, qui effectue à leur requête d’importants travaux de rénovation : deux Fiat Iveco de 300 chevaux se substituent aux moteurs Fiat ; des groupes électrogènes sont installés ; le gréement en trois-mâts carré est rétabli ; hormis les vergues de perroquet et de cacatois, la mâture haute ainsi que le beaupré, originellement en bois, sont remplacés par des mâts en acier ; les ponts de dunette et de gaillard ainsi que le spardeck sont refaits.
A l’issue des travaux, les commanditaires se retrouvent pourtant incapables d’assumer financièrement les 900 millions de lires des transformations. En dédommagement, ils abandonnent leur impossible rêve aux chantiers navals de Venise, qui deviennent officiellement propriétaires du trois-mâts barque en septembre 1976 et le mettent en vente pour se rembourser des travaux effectués.
En septembre, retrouvez dans le chapitre 9 des 120 ans d'histoire "Le Belem revient à Venise".
Chapitre 1 "La naissance du Belem"
Chapitre 2 "Les campagnes commerciales"
Chapitre 3 "L'équipage au temps du commerce"
Chapitre 4 "Au rythme du Gotha"
Chapitre 6 "Les croisières du Happy Yacht"
Chapitre 7 "Un navire école italien"