Mardi 5 juin 2018
C’est avec une joie non dissimulée que le 3è tiers voit arriver la relève. Les filles du 1er tiers réveillées par les matelots à 23h45 démarrent le quart de minuit qui s’achèvera à 4H00. Les gazelles encore un peu endormies sont emmitouflées dans plusieurs épaisseurs de pulls polaires, les bonnets sont vissés sur leurs têtes, leurs chèches leur dissimulent le visage encore marqué par l’oreiller. Elles prennent leur poste de quart et oublient rapidement la nuit pour se passionner pour l’utilisation du sextant.
A 4H00, le 2è quart prend la relève.
Marie scrute l’horizon au poste de veille. Elle aperçoit de petits oiseaux qui ne sont pas des mouettes. Raphaël, l’un des matelots, lui explique que ce sont des « Guillemots », une sorte de petits phoques volants. Sandrine observe des casiers à ¼ tribord, l’info est transmise par talkie- walkie depuis le gaillard à l’officier qui décide de dévier la trajectoire (ou pas) pour les éviter. Finalement 8H00 arrive très vite. Sara croyait être libérée et affranchie de toutes missions. Et bien non !!! c’est déjà l’heure du ménage !!!Pas de répit pour l’équipe qui attaque le grand nettoyage quotidien des sanitaires et de la « batterie » (c’est là où on mange et où on dort)
Près de 400m2 de pont nettoyés
Pour Marion, Sandrine, Sophie, Alexia, Séverine…la journée démarre par le brossage du pont. Elles ont sauté dans leurs bottes multicolores et se sont armées de balais brosses. Elles s’attaquent à la mousse du pont.
Les dauphins dans les traces du Belem
A la veille, Séverine donne l’alerte. Elle a repéré un groupe de dauphins qui s’approchent du Belem. On aperçoit un, puis deux puis…Wahou mais combien sont-ils? On en dénombre pas moins de 10. Blancs sur le ventre, gris sur le dos, des femelles et leurs petits. Pour les plus grands on imagine qu’ils mesurent près de 2 mètres. C’est l’euphorie à bord.
Une nuit au mouillage
Avant de franchir la ligne de départ mercredi midi, le Capitaine décide de jeter l’ancre. Les gazelles dormiront au mouillage. Il n’y aura donc pas de quart à tenir. L’occasion de rattraper les quelques heures de sommeil en retard.