A 41 ans, Benjamin Decoin se qualifie de photographe-reporter, celui qui raconte des histoires à travers des images. Il écrit depuis longtemps de façon dilettante. La photo est plus facile que l'écriture confie-t-il. Et la photo lui permet de se déplacer. C'est la meilleure excuse pour partir. Sa première rencontre avec le Belem remonte à 1984. Alors âgé de 7 ans, sa grand-mère lui propose de visiter la tour Eiffel ou le Belem. Il choisit le trois-mâts et s’émerveille des cabines qu’il garde encore en mémoire. Son premier embarquement remonte à 2005 mais c’est en 2013 qu’il commence un travail suivi pour la Fondation et publie aux Editions du Chêne un livre de photos « Belem, témoin d’hier, acteur d’aujourd’hui » retraçant son travail réalisé à bord.
Fils d’écrivain et petit-fils de cinéaste, il a beaucoup d’admiration pour ceux qui écrivent. Ecrire un roman est un exercice qu’il qualifie de laborieux. Il préfère s’essayer à la poésie, au haïku. Pour lui, un poème est une collection d’images.
Son univers de prédilection, c’est la mer et les hommes qui embarquent. Il aime être confiné à bord, confronté aux comportements humains face à la nature et la préservation de la planète. Il a embarqué sur l’Astrolabe, le brise-glace de la Marine qui ravitaille les terres australes dont les îles Kerguelen. Il a encore en mémoire la beauté des albatros dansant dans les déferlantes.
Le Belem l’a toujours fait rêver. Il est aussi émouvant qu’inspirant de par son histoire qu’il connait par cœur. Découvrez son poème.