Flamme Olympique de Paris 2024

La Caisse d'Epargne invite 300 jeunes à bord du Belem

mercredi, 30 août 2023 11:25

Engagée en faveur de la jeunesse et de son intégration sociale, la Caisse d’Epargne a pris l’initiative d’inviter à bord du Belem plus de 300 jeunes, venus de toutes les régions de France.

Ils effectuent en 2023 une douzaine de stages, à raison de 25 jeunes par stage. Issus de structures associatives ou d’insertion, telles que l’Ecole de la 2ème chance, Unis-Cité, des centres de formation ou missions locales, ces jeunes sont à l’aube de leur vie d'adulte, en recherche de repères et d’une voie professionnelle. Il leur faut vaincre appréhension et peur de l’inconnu pour oser l’aventure. Une fois à bord, ils découvrent la vie en équipage, un monde à part, tellement différent de leur quotidien, basé sur l’intégration, l’apprentissage par l’immersion et la répétition de gestes ancestraux. Chaque équipier trouve très vite sa place et devient utile à la bonne marche du navire. Ils y apprennent à tirer ensemble sur les bouts, à lâcher, à lover, à tenir la barre, à maintenir un cap. Eloignés de leur famille, confinés dans un espace clos, les jeunes expérimentent le lâcher-prise et le vivre ensemble qui exigent respect des règles et attention aux autres. La Caisse d’Epargne donne ainsi au voilier qu’elle mécène depuis plus de 40 ans, un nouveau rôle, celui d’intégrateur social.

Parmi ces 300 jeunes, elle en choisira une quinzaine pour accompagner la Flamme Olympique d’Athènes jusqu’à Marseille : une responsabilité confiée aux jeunes, sur lesquels on mise pour l’avenir de la France.

Témoignage de Nathalie Lapertot, Directrice de l’École de la 2ème chance d’Orléans
 
 
« Quand la Caisse d’Epargne a proposé aux jeunes de l’Ecole de la 2ème chance d’Orléans de participer à une navigation à bord du trois-mâts Belem, ils se sont très vite emballés pour ce projet. Ils voulaient tous y aller, comprenant immédiatement que c’était une opportunité rare, d’ordinaire inaccessible, à saisir et à ne rater sous aucun prétexte. La plupart de ces jeunes ne sont jamais vraiment sortis de chez eux. Il fallait qu’ils osent. Leur entourage immédiat les a encouragés à tenter l’aventure. Une fois embarqués, le capitaine du Belem les a très rapidement mis à l’aise avec des mots rassurants “ Faites comme chez vous !”. Ils n’en revenaient pas d’être “ chez eux”, à bord de ce mythique voilier. En contact direct avec les éléments, la mer, le vent, le soleil, les étoiles, loin de la grisaille de la cité, ils se sont émerveillés de la beauté du monde. Ensemble, ils ont fait avancer le navire, tiré sur les bouts, mis les voiles. Ils ont fait partie de l’équipage, prenant conscience du sens du travail collectif, de l’entraide et de la solidarité qui lient les gens de mer entre eux. Ils se sont sentis valorisés et reconnus. Cela les a beaucoup touchés et leur a donné confiance en eux. Ils en parlent encore aujourd’hui et rêvent tous d’être à bord pour amener en France la Flamme Olympique de Paris 2024. »
 
 
 
 

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