Le Belem appareille de Nice à 10h00 le jeudi 28 septembre. Le ciel dégagé, la mer belle et le vent faible. Une fois passé le cap d’Antibes et au large des îles de Lérins, tout le monde sera à la manœuvre pour établir toute la voilure pour un petit moment. Le soleil d’automne nous brule la nuque tandis que les cargues filent et les drisses sont étarqués. Le temps est clément et le Belem file doucement Sud-Est. A 21h, nous virons lof pour lof et repartons plein nord. En plein milieu de la nuit, l’équipe de quart est surprise par de longs et puissants souffles sur tribord. Une surprise nous attend : la rencontre des baleines.

Il nous reste de nombreux milles à parcourir. A 7h, nous carguons et démarrons nos moteurs pour faire un cap plein ouest. Nous passons le début d’après-midi du vendredi 29 septembre à contempler la côte sud des iles du levant et de Porquerolles. Après une belle journée de lecture, de sieste et d’ascension dans la mâture, nous établissons la toile jusqu’au perroquet afin de profiter d’un coup de Mistral censé arrivé dans la nuit. Au fur et à mesure du temps, le vent adonne, nous nous rapprochons de Sète, ses beaux étangs et canaux. Cette nuit, sous les feux d’une pleine lune éblouissante, le Belem filera 6 nœuds pendant plusieurs heures.

Samedi 30 septembre, une fois le jour levé, nous finirons notre route jusqu’à Sète au moteur. Fin de l'aventure.

Votre commandant, capitaine Mathieu Combot.