Le conseil a en premier lieu pris connaissance des résultats commerciaux de l'exercice 2006 qui sont bons : pour la première fois le million d'Euros de recettes commerciales â stages, privatisations, boutique â a été atteint. Les recettes des stages, grâce à une période de navigation plus longue et à un bon taux de remplissage (78%), ont progressé de 18,6 % par rapport à l'année précédente. Il est intéressant de noter qu'après un début de saison en Méditerranée qui a souffert d'un démarrage sans doute trop précoce, les stages à partir du mois de mai et jusqu'à la fin de la saison ont été remplis à plus de 90 % en moyenne !
Le chiffre d'affaires boutique s'est, pour la deuxième année consécutive, établi à un peu plus de 150 000 €, soit un niveau élevé qui traduit une bonne adéquation entre la gamme des produits dérivés et d'édition et les attentes des stagiaires et du public. La gamme textile, tirée par le T-shirt collector des 110 ans, a réalisé de belles performances.
Le chiffre d'affaires boutique s'est, pour la deuxième année consécutive, établi à un peu plus de 150 000 €, soit un niveau élevé qui traduit une bonne adéquation entre la gamme des produits dérivés et d'édition et les attentes des stagiaires et du public. La gamme textile, tirée par le T-shirt collector des 110 ans, a réalisé de belles performances.
De bons résultats commerciaux mais un déficit en augmentation
Face à ces résultats commerciaux qui marquent le maintien d'une véritable adhésion du grand public à la « cause » du Belem, les charges de la Fondation ont continué de progresser du fait de l'augmentation, en partie conjoncturelle, des dépenses d'exploitation du navire : la Fondation a notamment dû faire face au coût parfois prohibitif des escales dans les ports méditerranéens, à des dépenses d'entretien qui se maintiennent à un niveau malheureusement élevé et, dans une moindre mesure, parce que le Belem reste un voilier, à l'augmentation du coût du gasoil. Il est à noter que les dépenses dites « de siège » (administration de la Fondation, communication ....) ne représentent qu'un peu plus de 10% de l'ensemble des charges d'exploitation, qui se sont établies au total à 2,7 millions d'euros. Le déficit d'exploitation- 1 535 000 € en 2006, contre 1 339 000 € en 2005-, est couvert, comme cela est le cas depuis l'origine, par le mécénat fidèle du Groupe Caisse d'Epargne.
Face à ces résultats commerciaux qui marquent le maintien d'une véritable adhésion du grand public à la « cause » du Belem, les charges de la Fondation ont continué de progresser du fait de l'augmentation, en partie conjoncturelle, des dépenses d'exploitation du navire : la Fondation a notamment dû faire face au coût parfois prohibitif des escales dans les ports méditerranéens, à des dépenses d'entretien qui se maintiennent à un niveau malheureusement élevé et, dans une moindre mesure, parce que le Belem reste un voilier, à l'augmentation du coût du gasoil. Il est à noter que les dépenses dites « de siège » (administration de la Fondation, communication ....) ne représentent qu'un peu plus de 10% de l'ensemble des charges d'exploitation, qui se sont établies au total à 2,7 millions d'euros. Le déficit d'exploitation- 1 535 000 € en 2006, contre 1 339 000 € en 2005-, est couvert, comme cela est le cas depuis l'origine, par le mécénat fidèle du Groupe Caisse d'Epargne.
2006, une année riche en évènements
L'année 2006 a été particulièrement riche en événements liés à la célébration des 110 ans du navire qui a donné lieu à de nombreuses manifestations dans les ports de France, et au mémorable franchissement du détroit de Gibraltar le 10 juin, date anniversaire du Belem. A bord, 48 stagiaires, 16 hommes d'équipage, la camera de France 2 et 110 bougies sur le gâteau, chef d'œuvre de Lionnel Issert Tabardel, le cuisinier titulaire du bord, ont fêté l'événement. C'est aussi en 2006, le 16 mai, que furent récompensés 27 ans de mécénat des Caisses d'Epargne en faveur du Belem, à l'occasion de la remise de la médaille de grand mécène à Charles Milhaud, président du Groupe, par le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres.
Enfin, 2006 a vu l'émergence de deux événements littéraires initiés par la Fondation Belem : la remise du premier prix Belem des Ecrivains de Marine à Isabelle Autissier, et la réalisation de la première BD inspirée de l'histoire du Belem, dessinée avec talent par l'auteur belge Jean-Yves Delitte. Le prix Belem des Ecrivains de Marine a été créé avec la complicité active de Jean-François Deniau, dont l'engagement en faveur du Belem s'est manifesté jusqu'au bout : quatre mois avant sa disparition, il embarquait avec enthousiasme sur le Belem, qui lui avait offert en 2002 le bonheur de l'une de ses dernières traversées océaniques des Açores à St Nazaire. Quant à la bande dessinée, mise en vente auprès du grand public quelques jours après la remise du prix Belem, elle s'est avérée par la suite être un très beau succès de librairie.
L'année 2006 a été particulièrement riche en événements liés à la célébration des 110 ans du navire qui a donné lieu à de nombreuses manifestations dans les ports de France, et au mémorable franchissement du détroit de Gibraltar le 10 juin, date anniversaire du Belem. A bord, 48 stagiaires, 16 hommes d'équipage, la camera de France 2 et 110 bougies sur le gâteau, chef d'œuvre de Lionnel Issert Tabardel, le cuisinier titulaire du bord, ont fêté l'événement. C'est aussi en 2006, le 16 mai, que furent récompensés 27 ans de mécénat des Caisses d'Epargne en faveur du Belem, à l'occasion de la remise de la médaille de grand mécène à Charles Milhaud, président du Groupe, par le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres.
Enfin, 2006 a vu l'émergence de deux événements littéraires initiés par la Fondation Belem : la remise du premier prix Belem des Ecrivains de Marine à Isabelle Autissier, et la réalisation de la première BD inspirée de l'histoire du Belem, dessinée avec talent par l'auteur belge Jean-Yves Delitte. Le prix Belem des Ecrivains de Marine a été créé avec la complicité active de Jean-François Deniau, dont l'engagement en faveur du Belem s'est manifesté jusqu'au bout : quatre mois avant sa disparition, il embarquait avec enthousiasme sur le Belem, qui lui avait offert en 2002 le bonheur de l'une de ses dernières traversées océaniques des Açores à St Nazaire. Quant à la bande dessinée, mise en vente auprès du grand public quelques jours après la remise du prix Belem, elle s'est avérée par la suite être un très beau succès de librairie.
« La magie du Belem continue d'opérer »
Comme l'a résumé Paul Le Bihan, président de la Fondation, à l'issue du conseil : « 2006 aura été une belle année pour le Belem. Elle a certes demandé la poursuite d'un important effort de soutien financier de la part du Groupe Caisse d'Epargne, mais elle a, grâce à l'engagement sans faille de l'équipage du navire et aux nombreuses initiatives de la Fondation, prouvé que la magie du Belem continuait d'opérer, contribuant ainsi à sensibiliser les Français à la grandeur de traditions maritimes trop souvent méconnues dans notre pays. ».
Comme l'a résumé Paul Le Bihan, président de la Fondation, à l'issue du conseil : « 2006 aura été une belle année pour le Belem. Elle a certes demandé la poursuite d'un important effort de soutien financier de la part du Groupe Caisse d'Epargne, mais elle a, grâce à l'engagement sans faille de l'équipage du navire et aux nombreuses initiatives de la Fondation, prouvé que la magie du Belem continuait d'opérer, contribuant ainsi à sensibiliser les Français à la grandeur de traditions maritimes trop souvent méconnues dans notre pays. ».