Le Belem a pris la mer le 12 mars, destination Rouen pour une escale d'un mois. Une sortie d'hivernage plutôt inhabituelle, donc, qui ne vous a pas empêché de vivre des moments forts, bien au contraire...
Nous avions déjà eu quelques émotions à la fin de l'arrêt technique ! Les travaux étaient bien terminés, mais le produit anti-pluie dont on enduit le gaillard a mis une semaine de plus que prévu pour sécher...
Nous sommes néanmoins partis comme prévu le 12 mars, faisant le trajet Lorient-Cherbourg au moteur. Puis nous avons remonté la Seine, faisant escale le 16 au soir à Caudebec, avant de rallier Rouen le lendemain.
La première semaine de l'escale de Printemps à Rouen a été assez pluvieuse, puis le temps s'est heureusement arrangé. Le Belem, ouvert au public, a reçu plus de 18 000 personnes, dont des centaines d'enfants tous les matins. L'escale s'est parfaitement déroulée, en excellente entente avec l'association de l'Armada qui était le partenaire de l'opération ; je tiens notamment à saluer le dévouement et l'efficacité de Louis Fromentin, bras droit du président Patrick Herr, qui assurait la liaison quotidienne avec la capitainerie du port. Outre les visites, il y a également eu quelque 35 réceptions organisées à bord du Belem.
La rencontre avec le dessinateur Jean-Yves Delitte, créateur de la BD sur le Belem, a été un moment fort et très sympathique de cette escale.
Enfin, notre départ, comme vous le savez, a connu un certain retentissement puisque le nouveau pont Gustave Flaubert s'est élevé pour la première fois, laissant passer le Belem qui l'a salué de trois coups de corne. Les Rouennais ne savaient d'ailleurs plus trop où donner de la tête car, pour le 1er avril, M. Herr avait fait passer à la télévision un reportage montrant, grâce à d'excellents montages, le Belem passant sous le pont... Tout le monde était tombé dans le panneau !
Nous sommes néanmoins partis comme prévu le 12 mars, faisant le trajet Lorient-Cherbourg au moteur. Puis nous avons remonté la Seine, faisant escale le 16 au soir à Caudebec, avant de rallier Rouen le lendemain.
La première semaine de l'escale de Printemps à Rouen a été assez pluvieuse, puis le temps s'est heureusement arrangé. Le Belem, ouvert au public, a reçu plus de 18 000 personnes, dont des centaines d'enfants tous les matins. L'escale s'est parfaitement déroulée, en excellente entente avec l'association de l'Armada qui était le partenaire de l'opération ; je tiens notamment à saluer le dévouement et l'efficacité de Louis Fromentin, bras droit du président Patrick Herr, qui assurait la liaison quotidienne avec la capitainerie du port. Outre les visites, il y a également eu quelque 35 réceptions organisées à bord du Belem.
La rencontre avec le dessinateur Jean-Yves Delitte, créateur de la BD sur le Belem, a été un moment fort et très sympathique de cette escale.
Enfin, notre départ, comme vous le savez, a connu un certain retentissement puisque le nouveau pont Gustave Flaubert s'est élevé pour la première fois, laissant passer le Belem qui l'a salué de trois coups de corne. Les Rouennais ne savaient d'ailleurs plus trop où donner de la tête car, pour le 1er avril, M. Herr avait fait passer à la télévision un reportage montrant, grâce à d'excellents montages, le Belem passant sous le pont... Tout le monde était tombé dans le panneau !
Après cette belle escale de Rouen, vous voici à Cherbourg, le 17 pour embarquer les premiers stagiaires que vous emmenez sur Brest à vive allure...
Nous avons effectivement passé le Raz Blanchard à 14 nœuds, car c'est un des passages où le courant est le plus fort ; et en l'occurrence, il était avec nous. Après avoir établi la voile au sud de Guernesey, des vents portants de 3 à 4 nœuds nous ont fait passer à l'ouest d'Ouessant. Puis, nous sommes descendus jusqu'à la baie de Douarnenez, et avons passé la nuit au mouillage devant Morgat. Puis nous sommes remontés vers Brest, où nous avons accosté le lendemain. Nous avons repris la mer le 22 avril, faisant route vers Lorient dans un premier temps ; la brume nous empêchant de passer par le Raz de Sein, nous avons pris par l'ouest vers la Chaussée de Sein, descendant sous voile jusqu'à la Pointe de Penmarc'h. Nous avons alors mouillé devant Port Tudy, sur l'Ile de Groix, avant de rejoindre enfin Lorient le lendemain.
Le 25, nous sommes repartis en direction de Concarneau, descendant sous voile toute la nuit : vers 22h nous avons fait cap au sud ouest, puis viré sud est vers Belle-Ile. Vers 4h nous étions à 30 miles de la pointe sud est de Belle-Ile, et à 8h du matin nous entrions au port du Palais. Après une journée de détente au Palais, nous sommes repartis le lendemain, remettant sous voile et tirant des bords, pour aller mouiller au large de Concarneau. Le 27 au matin, nous avons fait le tour des Glénans vers le sud, avec une absence totale de vent ; nous avons quand même établi les voiles d'étai pour remonter entre les Glénans et l'Ile aux Moutons jusqu'à Concarneau. Arrivés au niveau de la Citadelle, nous avons sonné trois coups de corne pour saluer la ville puis, au niveau de la Ville Close, j'ai fait amener simultanément toutes les voiles â un exercice toujours appréciable à regarder...
Nous avons effectivement passé le Raz Blanchard à 14 nœuds, car c'est un des passages où le courant est le plus fort ; et en l'occurrence, il était avec nous. Après avoir établi la voile au sud de Guernesey, des vents portants de 3 à 4 nœuds nous ont fait passer à l'ouest d'Ouessant. Puis, nous sommes descendus jusqu'à la baie de Douarnenez, et avons passé la nuit au mouillage devant Morgat. Puis nous sommes remontés vers Brest, où nous avons accosté le lendemain. Nous avons repris la mer le 22 avril, faisant route vers Lorient dans un premier temps ; la brume nous empêchant de passer par le Raz de Sein, nous avons pris par l'ouest vers la Chaussée de Sein, descendant sous voile jusqu'à la Pointe de Penmarc'h. Nous avons alors mouillé devant Port Tudy, sur l'Ile de Groix, avant de rejoindre enfin Lorient le lendemain.
Le 25, nous sommes repartis en direction de Concarneau, descendant sous voile toute la nuit : vers 22h nous avons fait cap au sud ouest, puis viré sud est vers Belle-Ile. Vers 4h nous étions à 30 miles de la pointe sud est de Belle-Ile, et à 8h du matin nous entrions au port du Palais. Après une journée de détente au Palais, nous sommes repartis le lendemain, remettant sous voile et tirant des bords, pour aller mouiller au large de Concarneau. Le 27 au matin, nous avons fait le tour des Glénans vers le sud, avec une absence totale de vent ; nous avons quand même établi les voiles d'étai pour remonter entre les Glénans et l'Ile aux Moutons jusqu'à Concarneau. Arrivés au niveau de la Citadelle, nous avons sonné trois coups de corne pour saluer la ville puis, au niveau de la Ville Close, j'ai fait amener simultanément toutes les voiles â un exercice toujours appréciable à regarder...
Concarneau a été une escale de trois jours placée sous le signe de la littérature...
Le Belem était en effet invité d'honneur du Festival Livre et Mer, et a accueilli à bord de nombreuses personnalités dont les Ecrivains de Marine : Isabelle Autissier, Hervé Hamon... L'épouse de Jean-François Deniau est venue nous saluer et a signé le Livre d'Or du Belem. J'ai été moi-même invité à prendre la parole et à répondre aux questions du public lors de la projection du film « L'Odyssée du Belem » dans un cinéma de la ville. Nous avons également eu la visite de notre ancien bosco, Daniel Jéhanno. Enfin, le dimanche 29, j'ai quitté le Belem, laissant la barre au commandant Jean-Pierre Boin.
Le Belem était en effet invité d'honneur du Festival Livre et Mer, et a accueilli à bord de nombreuses personnalités dont les Ecrivains de Marine : Isabelle Autissier, Hervé Hamon... L'épouse de Jean-François Deniau est venue nous saluer et a signé le Livre d'Or du Belem. J'ai été moi-même invité à prendre la parole et à répondre aux questions du public lors de la projection du film « L'Odyssée du Belem » dans un cinéma de la ville. Nous avons également eu la visite de notre ancien bosco, Daniel Jéhanno. Enfin, le dimanche 29, j'ai quitté le Belem, laissant la barre au commandant Jean-Pierre Boin.