La mer, toujours présente
Il y a, comme ça, des coïncidences qui pourraient s'interpréter comme des prédestinations : du moment de sa naissance en 1978 à Saint Brieuc jusqu'à l'âge de 5 ans, Gabriel a grandi à bord d'un vieux gréement auprès de son père, skipper-éducateur sur le «Teazer », ancien cotre pilote construit dans le port anglais de Bristol en 1880. Revenu sur le plancher des vaches, le jeune basco-breton («trois quart Nantais, un quart Basque», précise-t-il) a passé son enfance entre Saint Malo et Noirmoutier. Cette présence constante de la mer enrichie des récits de voyages de son grand-oncle, ancien capitaine au long cours, l'a tout naturellement conduit à franchir la distance depuis son lycée de Saint Malo jusqu'à l'Hydro... de Saint Malo, en faisant le détour par "les Rimains" de Cancale, puis à suivre des cours de capitaine à l'Hydro de Nantes.
Il y a, comme ça, des coïncidences qui pourraient s'interpréter comme des prédestinations : du moment de sa naissance en 1978 à Saint Brieuc jusqu'à l'âge de 5 ans, Gabriel a grandi à bord d'un vieux gréement auprès de son père, skipper-éducateur sur le «Teazer », ancien cotre pilote construit dans le port anglais de Bristol en 1880. Revenu sur le plancher des vaches, le jeune basco-breton («trois quart Nantais, un quart Basque», précise-t-il) a passé son enfance entre Saint Malo et Noirmoutier. Cette présence constante de la mer enrichie des récits de voyages de son grand-oncle, ancien capitaine au long cours, l'a tout naturellement conduit à franchir la distance depuis son lycée de Saint Malo jusqu'à l'Hydro... de Saint Malo, en faisant le détour par "les Rimains" de Cancale, puis à suivre des cours de capitaine à l'Hydro de Nantes.
La rencontre du Belem
C'est pendant ses études à l'Hydro de Saint Malo que Gabriel a fait ses premières armes à bord du Belem, embarquant comme gabier sur deux périodes estivales en 2000 et 2002. Bien sûr, quel Malouin n'a pas vu le trois-mâts naviguant au large ou amarré dans le port â comme il le sera à la fin de ce mois de mai d'ailleurs ? Mais Gabriel, lui, a fait plus fort : à 9 ans, il a accompagné son père, invité à bord alors que le bateau était en cale sèche à Saint Nazaire : « Il y avait là le bosco, Daniel Jéhanno, et le commandant Randier qui m'a offert un autocollant du Belem que j'ai conservé au-dessus de mon lit pendant dix ans ! »
En 2004, il fait son premier embarquement comme lieutenant pendant un an en Afrique puis devient skipper de Pen Duick VI, qu'il emmène jusqu'à Ushuaïa. « J'ai été aussi skipper de Pen Duick III et, occasion rare, j'ai pu embarquer comme équipier à bord de Pen Duick I. ».
C'est pendant ses études à l'Hydro de Saint Malo que Gabriel a fait ses premières armes à bord du Belem, embarquant comme gabier sur deux périodes estivales en 2000 et 2002. Bien sûr, quel Malouin n'a pas vu le trois-mâts naviguant au large ou amarré dans le port â comme il le sera à la fin de ce mois de mai d'ailleurs ? Mais Gabriel, lui, a fait plus fort : à 9 ans, il a accompagné son père, invité à bord alors que le bateau était en cale sèche à Saint Nazaire : « Il y avait là le bosco, Daniel Jéhanno, et le commandant Randier qui m'a offert un autocollant du Belem que j'ai conservé au-dessus de mon lit pendant dix ans ! »
En 2004, il fait son premier embarquement comme lieutenant pendant un an en Afrique puis devient skipper de Pen Duick VI, qu'il emmène jusqu'à Ushuaïa. « J'ai été aussi skipper de Pen Duick III et, occasion rare, j'ai pu embarquer comme équipier à bord de Pen Duick I. ».
Le Belem, j'y reviens toujours !
C'est pour le compte de la Compagnie Maritime Nantaise que Gabriel est revenu comme lieutenant sur le Belem. Le voilà maintenant second capitaine, heureux de pouvoir déployer toute son énergie à un poste multifonctionnel, qu'il s'agisse des relations avec les stagiaires, avec l'équipage ou de l'organisation de la vie quotidienne à bord. Heureux, surtout, de le faire sur le Belem. « D'un point de vue professionnel, précise-t-il, c'est un navire que je n'arrive pas à tromper. J'y reviens toujours et quand je me lève, qu'il pleuve, vente, neige ou qu'il fasse beau, je suis heureux. J'ai d'ailleurs revendu mon propre bateau parce que je préfère faire les vernis sur le Belem ! ». Voilà qui devrait lui laisser tout loisir, quand il débarquera du Belem le 1er juin et en attendant son prochain embarquement, de se consacrer aux sports qu'il préfère, que ce soit le surf, la planche à voile ou le rugby (pas pour rien, ce quart de sang basque...).
C'est pour le compte de la Compagnie Maritime Nantaise que Gabriel est revenu comme lieutenant sur le Belem. Le voilà maintenant second capitaine, heureux de pouvoir déployer toute son énergie à un poste multifonctionnel, qu'il s'agisse des relations avec les stagiaires, avec l'équipage ou de l'organisation de la vie quotidienne à bord. Heureux, surtout, de le faire sur le Belem. « D'un point de vue professionnel, précise-t-il, c'est un navire que je n'arrive pas à tromper. J'y reviens toujours et quand je me lève, qu'il pleuve, vente, neige ou qu'il fasse beau, je suis heureux. J'ai d'ailleurs revendu mon propre bateau parce que je préfère faire les vernis sur le Belem ! ». Voilà qui devrait lui laisser tout loisir, quand il débarquera du Belem le 1er juin et en attendant son prochain embarquement, de se consacrer aux sports qu'il préfère, que ce soit le surf, la planche à voile ou le rugby (pas pour rien, ce quart de sang basque...).