Le 5 juin, journée mondiale de l'environnement, le Belem a accueilli à Nantes une classe de l'école Jean de La Fontaine de Fercé qui s'est vue remettre le prix de « L'appel des enfants pour l'environnement » par le WWF (World Wildlife Fund) et la Caisse d'Epargne des Pays de la Loire. Occasion d'évoquer les pratiques de respect de l'environnement en vigueur à bord du Belem et qui se résument en une proposition : « aucun rejet solide, traitement de tous les rejets liquides et aucun rejet liquide à moins de 4 milles des côtes ». Une pratique qui va au-delà des exigences de la réglementation en vigueur.
Le Belem navire propre
Si le tri sélectif est en vigueur depuis plusieurs années à bord du Belem, ce n'est qu'au cours de l'hivernage 2005-2006 que la Fondation a pris la décision d'y faire installer une station de traitement des eaux usées, en conformité avec la Convention MARPOL de prévention des pollutions maritimes. La station collecte l'ensemble des eaux usées du navire, les soumet à un traitement de broyages, désinfection et filtration, puis rejette à la mer les eaux ainsi purifiées, selon des normes très strictes, à savoir au-delà de 4 milles au large et à une vitesse suffisante pour que ces eaux se diluent dans le milieu marin. Lorsque le navire est à quai, les eaux usées sont stockées dans deux grands réservoirs et ne sont rejetées qu'une fois qu'il a repris la mer.
Si le tri sélectif est en vigueur depuis plusieurs années à bord du Belem, ce n'est qu'au cours de l'hivernage 2005-2006 que la Fondation a pris la décision d'y faire installer une station de traitement des eaux usées, en conformité avec la Convention MARPOL de prévention des pollutions maritimes. La station collecte l'ensemble des eaux usées du navire, les soumet à un traitement de broyages, désinfection et filtration, puis rejette à la mer les eaux ainsi purifiées, selon des normes très strictes, à savoir au-delà de 4 milles au large et à une vitesse suffisante pour que ces eaux se diluent dans le milieu marin. Lorsque le navire est à quai, les eaux usées sont stockées dans deux grands réservoirs et ne sont rejetées qu'une fois qu'il a repris la mer.
La mise en place de ce dispositif avait impliqué l'installation dans un premier temps d'un système de circulation sous vide des eaux usées, qui n'est pas passé inaperçu auprès des stagiaires (les toilettes furent les premières concernées), et qui a lui aussi
contribué à économiser rejets et énergie.
Un parcours durable....
Le plus vieux navire marchand de France a ainsi résolument choisi d'être en avance sur son temps et de démontrer que le respect de l'environnement était une condition majeure d'un parcours durable sur une planète aujourd'hui menacée dans son climat et la préservation de son espace naturel.