Après 3 semaines de stages â sportifs ! â ponctuées par des journées de visites publiques dans plusieurs ports de la Méditerranée, le Belem met enfin le cap sur le Maroc. S'il est déjà coutumier du port de Tanger, c'est bien la première fois dans son histoire que le trois-mâts fera escale à Rabat.
Début de saison sportif en Méditerranée
Le 2 mai au soir s'est achevée la première partie du programme 2009 de navigation du Belem, le long des côtes méditerranéennes. Les 5 stages de printemps ont rencontré un beau succès avec un taux de remplissage de 84%, un record pour un début de saison !
Ces 3 premières semaines de stages ont été marquées par une météo changeante mais rarement indifférente : avec suffisamment de vent pour que le commandant Pery retrouve, comme on le dit des sportifs, ses « sensations » et prenne un plaisir avoué à tirer parti, en les anticipant, des caprices du vent ; suffisamment aussi pour que les moins amarinés des stagiaires ressentent un peu de vague au cœur, soignés tant bien que mal par un équipage attentionné : un mouillage réparateur au milieu de la nuit, n'est-ce pas la meilleure assurance d'une bonne et active fréquentation du pont dès le lendemain ? Et les visites publiques à La Seyne sur Mer et à Marseille ont également obtenu un beau succès, méritoire à Marseille où il a plu comme jamais ! Honneur, donc, aux Marseillais, que l'on dit adeptes du seul soleil et qui furent pourtant près de 1250 à braver les risques, très réels, de dérapage sur les échelles du navire. Merci également aux bénévoles emmenés par Guy Labay Soueilh, qui ont su réconforter avec gentillesse des visiteurs détrempés.
Le 2 mai au soir s'est achevée la première partie du programme 2009 de navigation du Belem, le long des côtes méditerranéennes. Les 5 stages de printemps ont rencontré un beau succès avec un taux de remplissage de 84%, un record pour un début de saison !
Ces 3 premières semaines de stages ont été marquées par une météo changeante mais rarement indifférente : avec suffisamment de vent pour que le commandant Pery retrouve, comme on le dit des sportifs, ses « sensations » et prenne un plaisir avoué à tirer parti, en les anticipant, des caprices du vent ; suffisamment aussi pour que les moins amarinés des stagiaires ressentent un peu de vague au cœur, soignés tant bien que mal par un équipage attentionné : un mouillage réparateur au milieu de la nuit, n'est-ce pas la meilleure assurance d'une bonne et active fréquentation du pont dès le lendemain ? Et les visites publiques à La Seyne sur Mer et à Marseille ont également obtenu un beau succès, méritoire à Marseille où il a plu comme jamais ! Honneur, donc, aux Marseillais, que l'on dit adeptes du seul soleil et qui furent pourtant près de 1250 à braver les risques, très réels, de dérapage sur les échelles du navire. Merci également aux bénévoles emmenés par Guy Labay Soueilh, qui ont su réconforter avec gentillesse des visiteurs détrempés.
Le 4 mai, cap sur le Maroc
Le 4 mai au matin, sans transition, le Belem a appareillé pour sa traversée vers le Maroc, une belle navigation de près de 660 milles en Méditerranée avant de passer Gibraltar et de s'approcher de Tanger, sans doute poussé par ce vent d'Est qui souffle constamment à l'embouchure de l'Atlantique et ne s'apaise que le soir pour la promenade de fin de journée. Et c'est bien en fin de journée du 9 mai que le Belem devrait s'amarrer dans le port de Tanger : il y sera certainement bien accueilli car si ce n'est pas la première escale du trois-mâts dans ce port marocain, c'est bien la première fois qu'il s'y annonce et qu'il est attendu ! Les stagiaires et l'équipage découvriront ou redécouvriront l'une des villes les plus charmantes et envoûtantes du Maroc, une cité bien marocaine où l'on parle le français avec l'accent espagnol, et un port qui se redéfinit actuellement une nouvelle vocation, après le départ du gros du trafic marchandise vers la vaste plateforme de Tanger Med à 60 km à l'est de la ville. L'avenir du port de Tanger est dans le tourisme et le transport passager, et la venue du Belem ne peut que servir et illustrer cette évolution.
Le 4 mai au matin, sans transition, le Belem a appareillé pour sa traversée vers le Maroc, une belle navigation de près de 660 milles en Méditerranée avant de passer Gibraltar et de s'approcher de Tanger, sans doute poussé par ce vent d'Est qui souffle constamment à l'embouchure de l'Atlantique et ne s'apaise que le soir pour la promenade de fin de journée. Et c'est bien en fin de journée du 9 mai que le Belem devrait s'amarrer dans le port de Tanger : il y sera certainement bien accueilli car si ce n'est pas la première escale du trois-mâts dans ce port marocain, c'est bien la première fois qu'il s'y annonce et qu'il est attendu ! Les stagiaires et l'équipage découvriront ou redécouvriront l'une des villes les plus charmantes et envoûtantes du Maroc, une cité bien marocaine où l'on parle le français avec l'accent espagnol, et un port qui se redéfinit actuellement une nouvelle vocation, après le départ du gros du trafic marchandise vers la vaste plateforme de Tanger Med à 60 km à l'est de la ville. L'avenir du port de Tanger est dans le tourisme et le transport passager, et la venue du Belem ne peut que servir et illustrer cette évolution.
Destination Rabat
Le 10 mai en fin de journée le Belem appareillera pour Rabat la destination du voyage, qu'il atteindra le lendemain après-midi après avoir longé une petite fraction des 3000 km de côtes, essentiellement atlantiques, que compte le Maroc. Le Belem est très attendu à Rabat, comme en témoigne l'écho donné à la conférence de presse tenue le 21 avril par le Directeur général de l'agence du Bouregreg, qui accueille le navire, et le secrétaire général de la Fondation. La venue du Belem va symboliser rien de moins que la réouverture de l'accès à la mer de Rabat, à l'issue d'une très importante opération de réhabilitation de l'estuaire du Bouregreg, le fleuve qui sépare Rabat de Salé. Une bien belle réalisation initiée en 2002 par le roi Mohammed VI, qui s'inscrit dans le prolongement d'une grande tradition maritime interrompue depuis plus de 50 ans. Et pour le Belem cet événement constituera une belle expression de ses missions d'ambassadeur de son pavillon et de grand témoin de l'histoire maritime. A suivre...
Le 10 mai en fin de journée le Belem appareillera pour Rabat la destination du voyage, qu'il atteindra le lendemain après-midi après avoir longé une petite fraction des 3000 km de côtes, essentiellement atlantiques, que compte le Maroc. Le Belem est très attendu à Rabat, comme en témoigne l'écho donné à la conférence de presse tenue le 21 avril par le Directeur général de l'agence du Bouregreg, qui accueille le navire, et le secrétaire général de la Fondation. La venue du Belem va symboliser rien de moins que la réouverture de l'accès à la mer de Rabat, à l'issue d'une très importante opération de réhabilitation de l'estuaire du Bouregreg, le fleuve qui sépare Rabat de Salé. Une bien belle réalisation initiée en 2002 par le roi Mohammed VI, qui s'inscrit dans le prolongement d'une grande tradition maritime interrompue depuis plus de 50 ans. Et pour le Belem cet événement constituera une belle expression de ses missions d'ambassadeur de son pavillon et de grand témoin de l'histoire maritime. A suivre...