Dernière phase, derniers préparatifs â à Concarneau, la fin de l'hivernage du Belem est toute proche... Appareillage pour Nantes le 27 mars, et embarquement pour le premier stage le 12 avril, jour J du début de la saison de navigation 2010, désormais au complet avec 4 nouveaux stages .
Une saison complète de navigation, d'avril à septembre
4 stages demeuraient en effet en suspens, dont un week-end de juin et les navigations de septembre. C'est donc chose faite : les samedi 12 et dimanche 13 juin seront consacrés à un stage Cherbourg â Saint-Malo, qui pourra tout à fait répondre aux aspirations de candidats à une première découverte du Belem, comme à ceux dont le temps est compté et qui souhaiteraient faire, en ce week-end de juin, un joli tour en mer sur un grand voilier à phare carré.
Une occasion à saisir !
Le premier stage de septembre sera une expérience inédite en même temps qu'un moment de « fusion » entre le Belem et son passé britannique... A l'issue d'une escale de 48h sur l'Ile de Wight pour commémorer les 37 ans pendant lesquels le trois-mâts a navigué sous le pavillon du prestigieux Royal Yacht Squadron, le Belem appareillera de Cowes pour Saint-Malo : l'occasion de découvrir la Mecque du yachting britannique, et le très célèbre plan d'eau du Solent qui a vu tant de magnifiques voiliers régater depuis près de 150 ans, comme en attestent les innombrables et magnifiques photos âon pourrait presque dire portraits â réalisées par la famille Beken...de Cowes. Départ de Cowes le 6 septembre, arrivée à Saint Malo le 9.
Puis, du 12 au 15, une belle sortie en boucle de 4 jours Saint Malo/Saint Malo, avant le tout dernier stage de la saison, qui verra le Belem relier Ouistreham à Granville du 21 au 24 septembre au matin, et qui est en partie réservé aux adhérents de l'association des Amis des Grands voiliers, amie du Belem de longue date, qui fête cette année ses 20 ans. Ce stage qui va de ce fait comporter une sympathique connotation patrimoniale sera aussi ouvert aux amateurs du dernier stage de la saison : et d'expérience, il y en a beaucoup !
Le premier stage de septembre sera une expérience inédite en même temps qu'un moment de « fusion » entre le Belem et son passé britannique... A l'issue d'une escale de 48h sur l'Ile de Wight pour commémorer les 37 ans pendant lesquels le trois-mâts a navigué sous le pavillon du prestigieux Royal Yacht Squadron, le Belem appareillera de Cowes pour Saint-Malo : l'occasion de découvrir la Mecque du yachting britannique, et le très célèbre plan d'eau du Solent qui a vu tant de magnifiques voiliers régater depuis près de 150 ans, comme en attestent les innombrables et magnifiques photos âon pourrait presque dire portraits â réalisées par la famille Beken...de Cowes. Départ de Cowes le 6 septembre, arrivée à Saint Malo le 9.
Puis, du 12 au 15, une belle sortie en boucle de 4 jours Saint Malo/Saint Malo, avant le tout dernier stage de la saison, qui verra le Belem relier Ouistreham à Granville du 21 au 24 septembre au matin, et qui est en partie réservé aux adhérents de l'association des Amis des Grands voiliers, amie du Belem de longue date, qui fête cette année ses 20 ans. Ce stage qui va de ce fait comporter une sympathique connotation patrimoniale sera aussi ouvert aux amateurs du dernier stage de la saison : et d'expérience, il y en a beaucoup !
Voir le programme complet
Etre stagiaire sur le Belem
Au-delà de toute l'activité qui entoure le Belem au cours des escales, il est évident que pour un stagiaire les moments les plus intenses sont ceux qu'il vit quand le navire est en mer.
La navigation elle-même dure en général entre deux et cinq jours. Qu'on soit marin expérimenté ou néophyte, chacun est bienvenu à bord dès l'âge de 14 ans. A noter qu'il ne s'agit pas un stage diplômant mais d'un voyage d'apprentissage et de découverte. Embarqué en tant que « matelot de pont » â il n'y a pas de « hiérarchie » entre stagiaires â on vit à bord au rythme des quarts, on participe à toutes les manœuvres et à l'entretien du trois-mâts, encadré par un équipage de marins et officiers professionnels de la marine marchande.
En tant que stagiaire, on est logé au cœur du navire, dans la batterie, lieu de vie et de détente où se trouvent les espaces de couchage, la grande table où l'on partage les repas avec l'équipage, et les salles de douches/toilettes.
Le stage sert aussi à aborder l'histoire, les techniques et les traditions de la marine à voile d'autrefois, en assistant à des exposés du Commandant, et en participant à des démonstrations pratiques avec l'équipage. L'objectif : découvrir la vie en commun à bord d'un grand voilier du XIXe siècle dans les conditions de sécurité (et de qualité gastronomique !) qui sont celles du XXIe ... Ce qui ne dispense pas d'un bon équipement bien contemporain pour se prémunir contre le vent, les vagues et, bien sûr, le soleil !
Pour en savoir plus,
Le Belem, un bateau bien verni...
Ceux qui ont déjà eu l'occasion de naviguer à bord du Belem pourront apprécier â et faire remarquer aux nouveaux-venus ! â les résultats des travaux menés pendant l'arrêt technique du navire accueilli pour la première fois aux Chantiers Piriou de Concarneau. Outre l'important et incontournable travail de révision des moteurs, des circuits électriques, hydrauliques... qu'il faut régulièrement faire effectuer, l'équipage a pour sa part achevé la réfection du gréement et de ses amarrages plats, pour lequel il est seul mais collectivement maître à bord.
La peinture des espaces de couchage, commencée l'an dernier, a été achevée ; les montants en bois et les placards ont été revernis, donnant à l'ensemble de la batterie un aspect beaucoup plus clair, quasiment neuf. Les cabines de douches sont toutes refaites à neuf et leur étanchéité est désormais éprouvée.
Sur le pont, le meuble bar du grand roof a été reconstruit en harmonie avec les boiseries. Et, « last but not least », les « anciens » du Belem seront sûrement contents de savoir que Gaël Hubert, le charpentier du bord, a remplacé par une élégante et discrète moulure les tablettes qui s'avançaient le long des parois à hauteur exacte des cervicales quand on s'asseyait sur les banquettes. Ce qui leur avait d'ailleurs valu le sobriquet de « tablettes casse-cou....s » !
Ceux qui ont déjà eu l'occasion de naviguer à bord du Belem pourront apprécier â et faire remarquer aux nouveaux-venus ! â les résultats des travaux menés pendant l'arrêt technique du navire accueilli pour la première fois aux Chantiers Piriou de Concarneau. Outre l'important et incontournable travail de révision des moteurs, des circuits électriques, hydrauliques... qu'il faut régulièrement faire effectuer, l'équipage a pour sa part achevé la réfection du gréement et de ses amarrages plats, pour lequel il est seul mais collectivement maître à bord.
La peinture des espaces de couchage, commencée l'an dernier, a été achevée ; les montants en bois et les placards ont été revernis, donnant à l'ensemble de la batterie un aspect beaucoup plus clair, quasiment neuf. Les cabines de douches sont toutes refaites à neuf et leur étanchéité est désormais éprouvée.
Sur le pont, le meuble bar du grand roof a été reconstruit en harmonie avec les boiseries. Et, « last but not least », les « anciens » du Belem seront sûrement contents de savoir que Gaël Hubert, le charpentier du bord, a remplacé par une élégante et discrète moulure les tablettes qui s'avançaient le long des parois à hauteur exacte des cervicales quand on s'asseyait sur les banquettes. Ce qui leur avait d'ailleurs valu le sobriquet de « tablettes casse-cou....s » !